BSV N°54

Pilote de loisir

Notre activité favorite, le pilotage d´aéronefs ultra-légers motorisés est une activité récréative et de loisir.
Bien entendu, cette activité est extrêmement exigeante du point de vue de la formation, de l’entraînement et du maintien des connaissances, car c’est la seule manière de garantir un haut niveau de sécurité des vols lorsqu’on la pratique.
Mais quoi qu’il en soit, il faut garder à l’esprit que nous sommes des pilotes « amateurs » dans le sens noble du terme et que, même pour les professionnels de l’ULM, il n’existe pas de licence professionnelle d’ULM.
Cependant, et la récente accidentologie nous le rappelle, trop souvent, certains pilotes vont au-delà du statut pilote de loisir et se transforment, volontairement ou involontairement, en pilotes d’essai.
En effet, à l’occasion de l’achat d’un nouvel appareil, d’essais en vol suite à une opération de maintenance, de vols suite à des modifications ou des changements de réglages ; sans prendre conscience du risque encouru, certains pilotes n’hésitent pas à monter dans un ULM pour essayer si tout va bien, au mépris du principe de précaution et des règles basiques de la sécurité des vols…
Savez-vous que pour devenir un pilote d’essai et de réceptions, non seulement la sélection est draconienne, la formation très exigeante dans une école dédiée l’EPNER (Ecole du Personnel Navigants Essais et Réceptions) et que les heureux élus se comptent sur les doigts d’une main chaque année ?
Essayer un ULM ne s’improvise pas, et même après une intervention bénigne sur sa machine, il faut prendre conscience que le vol qui va suivre doit être mené avec prudence, réflexion et préparation spécifique. Je ne saurais que vous conseiller de ne pas partir en vol sans en avoir parlé avec un autre pilote qui pourra non seulement apporter un avis, une aide et des conseils.
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BSV N°54

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