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Par Éric GALVAGNO
bsv pointille Querelle des anciens et des modernes ?
C’était mieux avant !! Combien de fois ai-je entendu cette maxime qui semble plonger ceux qui l’utilisent dans une nostalgie pétrifiante ?
S’il ne faut surtout pas renier le passé, et se servir de toutes les leçons et expériences qu’il nous apporte, il ne faut pas non plus rejeter le progrès et les évolutions qu’il nous offre.
Ainsi, dans notre activité de loisir préférée, il est de bon ton, le soir, accoudé au « bar de l’escadrille », d’annoncer fièrement à ses amis, que la navigation, que l’on a faite dans l’après-midi aux commandes de son fidèle destrier, s’est faite au « cap et la montre » sans artifice moderne à la sauce GPS.
Si cette méthode digne de nos pionniers a fait ses preuves, et doit continuer à être enseignée au même titre que celle de « l’erreur systématique » ou du cheminement, combien de pilotes ont eu des sueurs froides, à l’approche d’un point tournant, en ne reconnaissant autour d’eux aucun des repères qu’ils lisaient sur leur carte ??
L’utilisation d’un GPS*, pour naviguer en ULM, ne doit plus être taboue. Ce moyen de positionnement, couplé à la préparation et au suivi de la navigation sur une carte aéronautique, est fiable. De plus, la connaissance d’une donnée aussi essentielle que la vitesse sol, permet un bilan carburant précis et des décisions de qualité.
On me rétorquera qu’il y a un risque de perte de conscience de la situation, que l’attention est moins soutenue en vol avec une probabilité de collision accrue (notamment sur un cheminement imposé où beaucoup de trafic se retrouve sur le trait), etc.
Oui, comme tout outil, il faut savoir s’en servir et connaître ses défauts car le GPS en a. Mais tout cela doit faire l’objet d’une formation spécifique à la navigation en école. À l’heure actuelle, trop peu de structures la proposent, et il faut absolument intégrer, dans les cursus menant au Brevet, la navigation au GPS.
Enfin, la complexité de notre espace aérien, qui a augmenté de manière exponentielle depuis 20 ans, ne peut plus s’accommoder d’une navigation à l’ancienne pour voler en toute sécurité… Là encore, c’est le bon sens qui doit l’emporter.
Alors, si vous avez un GPS aéronautique dans votre ULM, servez-vous-en !! Il n’y a aucune honte à cela, et ce n’est surtout pas un aveu de faiblesse mais plutôt la démonstration d’une vraie capacité à s’adapter et à évoluer, 2 qualités fondamentales pour un pilote !!
C’est, aussi, le sens de l’histoire et celui de la sécurité des vols !!
* Il s’entend que votre GPS doit contenir une base aéronautique à jour, disposer d’une alimentation permanente ou d’une autonomie suffisante (durée du vol prévu + 2h me semble un minimum), et disposé à un emplacement judicieux pour être ergonomique.
Retrouvez l’ensemble du BSV 41 en cliquant ICI : bsv-41-octobre-2017

BSV N°41

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